Kynapse vu par Clément, consultant data scientist

Théo ZANCHI
Kynapse
Published in
5 min readNov 27, 2019

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Découvrez nos métiers par les yeux de nos consultants dans cette série d’interviews.
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Peux-tu te présenter en quelques mots ? Qu’as-tu fait avant de rejoindre Kynapse ?

Je m’appelle Clément Mesas, j’ai 26 ans et j’ai intégré Kynapse en février 2018. Je suis diplômé de l’ENSAE où j’ai eu une formation de Data Scientist, et j’ai suivi le Master in Economics à Saclay.
C’est mon premier poste, avant cela j’étais en stage de fin d’études au Cap dans une start-up qui développait des chatbots dans le secteur de l’assurance.

Et qu’est-ce qui t’a fait choisir Kynapse à l’Afrique du Sud ?

Je ne voulais pas me spécialiser sur un sujet de data science spécifique en sortant d’école ; le conseil c’était parfait pour devenir polyvalent et avoir une vue sur tout ce qui se fait dans le domaine. Kynapse, en particulier, m’est apparue comme une entreprise jeune avec un état d’esprit qui me correspondait. J’ai été très impliqué dès le début dans l’avenir du cabinet : il y a beaucoup de choses à faire et on n’est pas bloqués par l’inertie que pourrait avoir un grand groupe ou par des processus qui y seraient gravés dans le marbre.

Peux-tu nous décrire un peu plus tes missions et ton quotidien ?

Alors il y a plusieurs types de missions pour un data scientist chez Kynapse. Dans certains cas, le client vient avec un besoin identifié pour un projet et on va devoir réaliser les parties techniques : on code, on développe des algos, on affine, etc.
Concernant l’autre type de missions, nous les data scientists sommes plus impliqués sur la compréhension du contexte client et l’émergence de cas d’usage autour de la donnée. Typiquement, le client dispose de données mais ne sait pas précisément comment les exploiter. Dans ces cas-là, on est membre d’une équipe hybride faite de data scientists et de consultants en stratégie digitale. Ensemble, on va essayer de reconnaître les besoins des utilisateurs, les évaluer, faire des ateliers avec les clients. C’est un aspect différent et très intéressant des projets, dans le sens où cela permet de comprendre un sujet avec un peu plus de hauteur et de voir de bout en bout l’entonnoir qui permet d’aller de la compréhension du besoin jusqu’au développement de la solution. C’est moins de la data science pure car on n’est pas à coder derrière nos ordinateurs tout le long du projet. En revanche, on va essayer d’embarquer les équipes du client sur la data science, leur faire comprendre à quoi ça sert, ce qu’on peut en faire tout en obtenant également un ensemble d’insights métiers qui permet de mieux appréhender notre partie du travail.
Enfin, on a toujours un ensemble de projets internes et de rites (code reviews, mini-hackathons, …) sur lesquels nous sommes impliqués et qui permettent de faire vivre la team data !

Qu’as-tu appris depuis ton arrivée chez Kynapse ?

Il y a plusieurs volets. Déjà en data science on a beaucoup de temps, d’ateliers, de formations internes qui permettent de progresser d’un point de vue technique.
Ensuite, ce qu’on n’apprend pas du tout en école, c’est la compréhension des difficultés que peut engendre un projet data en entreprise : cela n’existe pas dans la vraie vie d’avoir un jeu de données parfait sur lequel on peut immédiatement tester nos algos. L’expérience nous apprend à gérer les problèmes de qualité, d’accessibilité ou encore d’environnement qui peuvent ralentir les projets. Maintenant, j’ai conscience de ça et je sais comment l’appréhender.
Mais ce que j’ai surtout appris, c’est le fonctionnement d’une entreprise et d’une entreprise jeune. C’est ce qui me plaît le plus, le fait que l’on soit peu nombreux et donc très impliqués sur tous les sujets internes : comment on capitalise sur ce qu’on fait, comment on adapte nos offres au marché, comment on communique aux candidats…
Je pense que même si je ne suis pas impliqué sur tous les sujets, j’ai conscience de toutes les problématiques sur lesquelles on travaille et ça c’est très valorisant pour la suite de ma carrière.

Justement, sur quels sujets internes est-ce que tu t’impliques ?

Déjà il y a le sport : je me suis impliqué sur les cours de boxe qu’on a mis en place toutes les semaines maintenant. C’est une émanation des consultants juniors et on a été missionnés avec un autre consultant sur leur organisation ; on sonde tout le monde et on change de sport tous les deux mois.

Pour ce qui est du côté des clients, je suis impliqué sur la task-force « Offre » au sein de laquelle on réfléchit notamment tout ce qui touche à la communication autour de nos offres, nos références clients, mais aussi aux nouvelles offres que l’on pourrait proposer. Cela implique par exemple de faire de la veille sur les offres de nos concurrents, ou sur les dernières ruptures technologiques qui pourraient nous intéresser.
Enfin, comme tout le monde, j’interviens dans le processus de recrutement, les choses que l’on cherchera à tester chez les candidats et l’état d’esprit que l’on souhaite chez les futures recrues.

Pour résumer, qu’est-ce qui fait que tu restes chez Kynapse ?

Je pense que c’est l’autonomie et la liberté qu’on laisse aux consultants, et donc son corollaire qui est la responsabilité qu’on peut avoir.
Les sujets très variés qui me font passer de la prédiction de ventes pendant les soldes à la lutte contre la fraude, dans des secteurs différents que je suis toujours curieux de découvrir.
Enfin, les gens qui font l’entreprise et notre quotidien. On a une hiérarchie qui est assez plate et ça élimine les processus pénibles qui peuvent exister dans des plus grandes entreprises : les cours de sport en sont un très bon exemple. On a présenté l’idée et le budget et la minute suivante on a eu un « go » pour le lancer.
La devise de l’entreprise c’est un peu « Essaie et on verra ».

Ton gif préféré pour la fin ?

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